Bernard Buffet adoptait un style qui lui était propre pour ses peintures et qui permettait au public d’être familière avec ses œuvres. Cinquante de ces dits œuvres ont été exposés au musée de Touquet, qui ont permis aux visiteurs de connaitre cet artiste, objet de critique controversé des français.
Les cinquante tableaux de Bernard Buffet exposés au Touquet
Ce qui distinguait Bernard Buffet c’est le caractère « figuratif » de ses œuvres, or à l’époque où tout à commencer pour lui, le style adopté était tendu plus vers la peinture abstraite. Ce qui a rendu ses œuvres facilement identifiables, voire familiers aux publics. Et c’est ce que le musée de Touquet cherchait à faire revivre aux amoureux de l’art avec les expositions qu’il présente qui a duré pendant des mois. Les cinquante tableaux présentés font partie de ceux qui ont marqué le public, il y a par exemple : « le petit duc » ou encore « le crapaud », un portrait d’Annabel, etc …
Exposition de Bernard Buffet au musée de Touquet marquée par ses œuvres post-1958
L'exposition au musée du Touquet s'intéresse essentiellement aux œuvres Bernard Buffet post-1958, l’époque d'après sa rencontre avec sa muse et compagne « Annabel », l’époque de sa maladie de Parkinson et jusqu’à sa mort. La rencontre avec Annabel, sa muse a bouleversé les créations de l’artiste, depuis il a amélioré son style en utilisant plus de couleurs dans ses œuvres, mais toujours caractérisé par un trait noir reconnaissable. Ses peintures devenaient beaucoup plus colorées, avec toujours les mêmes sujets : bâtiments, paysages, portraits et surtout il ne cessera de peindre sa muse, Annabel Schwob.
Les cinquante tableaux de Bernard Buffet exposés au Touquet : les faits marquants
L’exposition des œuvres Bernard Buffet au musée de Touquet était marquée par les 4O dernières années de parcours de Bernard Buffet (1958 à 1999). L’artiste racontait des petites histoires dans ses tableaux comme le petit duc ou le crapaud, ou encore les grandes têtes d’écorché, comme la passion de l’écolier pour les sciences naturelles par exemple. Le parcours se poursuit avec quelques portraits de sa muse « Annabel » avec son immense chapeau rouge sur le bleu du festival de Cannes, ou encore, le paravent des quatre nus d’Annabel. Toujours en poursuivant le voyage au sein du musée, des bateaux déserts au port. Et enfin, un petit pas dans le théâtre japonais pour terminer le voyage dans d’ultimes tableaux parlant de la mort. L’année 1999, l’artiste, malade, incapable de peindre, se suicide et ses cendres reposent sur le mont Fuji.